Une grande marche pour les enjeux climatiques a eu lieu à Montréal, vendredi après-midi. D’autres villes au Québec et dans le monde ont organisé des évènements similaires.
Au micro de Luc Ferrandez, la cofondatrice, ancienne présidente et porte-parole d’Équiterre, Laure Waridel, explique que l’un des objectifs est d’influencer les partis politiques, dans le contexte de la campagne électorale.
«Je pense qu’il y a une incompréhension de base au sein de la CAQ par rapport au lien qui existe entre l’environnement et tous les autres secteurs de l’économie. La manière dont la CAQ présente l’économie verte est très superficielle.»
Elle explique que ses mesures sont centrées sur l’électrification, ce qui est effectivement une solution, mais un moyen insuffisant pour faire face à l'ampleur des défis climatiques.
Nathalie Ainsley, une mère engagée qui a participé à la marche, abonde en ce sens, en affirmant qu’il faudrait effectivement aller plus loin que les propositions du gouvernement.
«La question ce n’est pas: est-ce que c’est possible? C’est: avons nous le choix? On le sait que la crise climatique, c’est la plus grande menace à tout le reste. C’est la plus grande menace à notre système de santé mentale et physique, au monde du travail, à l’économie.»