En cette période printanière, le secteur de l’Université McGill compte un nombre considérable de «dépôts sauvages.»
Comme l’explique la journaliste Marie-Eve Tremblay au micro de l’animateur Luc Ferrandez, on dit «dépôts sauvages», parce qu'il s'agit des déchets qui ne sont pas triés.
Il s'agit par exemple de matelas, de la vaisselle, des lampes, des électroménagers, des micro-ondes, des vêtements, des commodes, des produits nettoyants, des divans…
«On dit dépôts sauvages... Là-dedans, il y a des éléments qui devraient se trouver à l’écocentre, qui devraient être recyclés, bref, qui devraient être ailleurs. Et on dit «sauvages» parce qu’il y a un non-respect des heures et des jours de dépôt de collectes.»
Marie-Eve Tremblay a demandé au porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin, pourquoi cette situation prévaut.
«On a plusieurs universités sur notre territoire, en particulier deux universités anglophones qui attirent beaucoup une clientèle d’étudiants étrangers. C'est principalement le cas de McGill et de Concordia, qui sont situées dans le même quadrilatère», souligne-t-il.
«Le mois de mai, c’est la période où les finissants terminent leur session. Ils sont sur l’adrénaline des derniers travaux à remettre. Ils terminent leur session universitaire et, généralement, ils retournent dans des régions ou leur pays d’origine, laissant derrière eux, malheureusement, des débris de toutes sortes qui jonchent nos trottoirs.»
On l'écoute...