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Documentaire sur le mouvement

«Les femmes sont les principales victimes de Raël»

«Les femmes sont les principales victimes de Raël»
Claude Vorilhon, alias Raël, en 2013. / Photo d'archives : la Presse canadienne
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Le documentaire Les femmes de Raël, qui sera diffusé sur ICI Télé le 14 janvier, plonge le spectateur au cœur du mouvement grâce aux témoignages de Sylvie et Martine, qui expliquent comment elles se sont retrouvées sous l’emprise du gourou Claude Vorilhon, alias Raël, pendant de nombreuses années. 

«Je suis tombée en bas de ma chaise lors du visionnement. On a toujours vu ce groupe comme un mouvement bon enfant. Ce documentaire démontre toutefois le rapport [très malsain] de Raël avec les femmes : exploitation, mensonge, hiérarchisation des personnes, c’est le patriarcat à son meilleur ou, devrais-je dire, à son pire. Visiblement, il agit de manière très réfléchie. Bref, c’est fascinant. En plus, Sylvie et Martine se livrent notamment sans filtre.»

Certes, le documentaire donne une place importante aux anciennes membres de cette secte, Sylvie et Martine, qui retournent à Maricourt, près de Valcourt, sur le domaine où Raël s’est établi avec ses disciples en 1992. Mais, il renferme aussi des vidéos d’archives et des témoignages d'experts. 

Jean-Pierre, un autre ancien membre du mouvement raëlien, témoigne aussi de l’exploitation des femmes dans la secte.

Lors d’un entretien avec l’animateur Luc Ferrandez, mercredi, la scénariste et recherchiste du documentaire, Johanne De Bellefeuille, parle quant à elle de ses motivations à propos de cette production de 52 minutes. 

«Ça fait plusieurs années que je m’intéresse, avec mon collègue Pierre Couture, au problème des sectes au Québec, qui est une terre d’accueil extraordinaire pour ces sectes, pour des raisons politiques et fiscales. Au cours de nos recherches, on s’est toujours buté au mouvement raëlien. Personne ne le prend au sérieux. Tout le monde s’imagine que les membres sont des hurluberlus et naïfs. Au fond, on pense que c’est un groupe social dans lequel ils ont beaucoup de plaisir […] dans ce groupe où les femmes sont les principales victimes. [...] »

Raël vivrait actuellement sur une île du Japon. Il existe encore des disciples de ce mouvement international au Canada.

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