Les espoirs d'un cessez-le-feu semblent s'être estompés au cours des dernières heures.
Écoutez Thomas Juneau, professeur agrégé à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, faire le point.
En milieu de journée, le Hamas avait annoncé avoir approuvé une proposition de cessez-le-feu, mais Israël l'a rejetée peu de temps après.
L'État hébreu, malgré la pression de son allié américain, ne semble pas si enclin à accepter une longue trêve. Surtout que Benyamin Netanyahou subit aussi une forte pression à l'intérieur même de son gouvernement, via ses partenaires d'extrême droite, afin de poursuivre la route vers l'éradication du Hamas.
«Israël va être responsable de gérer la sécurité de Gaza à court et moyen terme. Alors, l'un des reproches, et il y en a plusieurs qu'on peut faire à la stratégie d'Israël en ce moment, c'est que c'est une stratégie qui est guidée par la vengeance, qui est guidée par des considérations très court-termistes et qui, au-delà de la dimension humanitaire, absolument tragique. Israël se crée des problèmes pour elle-même.»