Comme à Longueuil, la Ville de Montréal va permettre l'abattage de cerfs de Virginie par arme à feu dans l’Est de son territoire d’ici la fin de l’année. Ce sont près des trois quarts des 165 bêtes qui seront ainsi abattues.
Laurence Lavigne Lalonde, responsable des grands parcs, du Mont-Royal et du parc Jean-Drapeau au comité exécutif et mairesse de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.
«On se retrouve dans la même situation que Longueuil», dit-elle.
«Il y a une surabondance. Ça a un impact important sur l'environnement. Ça a un impact important aussi sur la sécurité des citoyens. On parle de 86 collisions avec des automobilistes dans les deux dernières années. On débute cette semaine les discussions avec un fournisseur pour aller avec les recommandations du comité d'experts qu'on a mis de l'avant pour réduire le cheptel d'environ 140 bêtes cet automne.»
«Ce n'était pas du tout vers ça qu'on avait envie d'aller. Notre administration a toujours été une administration amie des animaux. On a aboli le travail, les chevaux, le travail des chevaux. Dans le Vieux-Montréal, on a adopté des réglementations sur tout ce qui est en lien avec les chiens dangereux pour mettre plus de responsabilités sur les propriétaires. Donc, ce n'était pas une avenue qu'on souhaitait prendre en 2021, quand on avait 65 cerfs.
«On aurait aimé prendre une autre avenue, mais on voulait s'assurer de prendre une décision qui n'était pas basée sur notre émotion. On voulait une décision basée sur la science. Puis, c'est pour ça qu'on a mis en place ces comités-là. Donc on serait peut-être arrivés au même résultat à faire ça aujourd'hui, avec plus de données qui viennent confirmer que c'est la bonne chose à faire.»
On l'écoute....