Dans Trudeau-Landry, Jérôme a raconté avoir obtenu une note interne provenant de la compagnie d'électroménagers Whirlpool Canada. Dans la missive destinée à ses marchands, le fabricant indique qu'il pourrait se voir obligé « de retirer du marché un nombre important de produits ».
Devant les changements proposés par un projet de règlement de l'Office québécois de la langue française (OQLF), outre la documentation, les fabricants de biens de consommation pourraient se voir obligés de produire des items dont les inscriptions sont francisées de façon permanente, sur le marché québécois.
Par exemple, un lave-vaisselle pourrait être vendu au Québec, seulement si son panneau de contrôle contient des termes en français, dans « une inscription gravée, cuite ou incrustée dans le produit lui-même, [...] rivetée ou soudée, ou encore y figurant en relief, de façon permanente ».
« Fabriquer des produits avec des inscriptions autres que des termes anglais ou bien appliquer des étiquettes exclusivement pour le Québec s'avère commercialement impraticable et inefficace, et contribuera à produire davantage de déchets d’emballage et des perturbations potentielles dans la chaîne d’approvisionnement. [...] Whirlpool est d’autant plus inquiet que son incapacité à se conformer rapidement aux changements proposés au règlement provoquera des pertes d’emploi au Québec, étant donné que Whirlpool se verra dans l’obligation de retirer un nombre important de produits du marché
québécois », peut-on lire dans la note.
Du côté du gouvernement, on mentionne que des autocollants ajoutés au produit pourraient aussi être considérés.