Une jeune femme de Shawinigan, tombée enceinte lors d'une agression sexuelle peut pousser un soupir de soulagement: l'auteur de l'agression ne pourra plus jamais revendiquer la paternité de l'enfant.
La Cour supérieure a rendu hier une décision qui risque de faire jurisprudence.
Selon la Presse, le juge Carl Lachance a écrit dans son jugement "que l'individu ne pourra jamais demander qu'un lien de filiation soit établi entre lui et l'enfant".
La jeune femme, dont l'identité est protégée, avait 17 ans quand elle a été agressée par son colocataire, en 2019.
La démarche de l'agresseur pour que l'enfant soit soumis à un test d'ADN avait poussé le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette à réformer le droit familial en matière de filiation.
C'est le premier jugement rendu à la suite de cette réforme.