L'engorgement dans les palais de justice pourrait faire en sorte que plusieurs causes tombent avant que les accusés ne subissent un procès, en raison de l'arrêt Jordan.
Le plus récent cas à Trois-Rivières est le deuxième procès de Roger Arpaïa, pour des crimes sexuels. Son avocate, maître Pénélope Provencher plaide qu'il y a eu un délai déraisonnable entre le montant ou la présumée victime a porté plainte, en janvier 2019, et le début du procès, prévu la semaine prochaine.
Selon le criminaliste Alexandre Biron, le problème ne touche pas nécessairement nos districts judiciaires. Il soutient que le problème de ressources perdure.