Des cas potentiels de variole du singe sont actuellement sous enquête à fait savoir la direction générale de la santé publique à Montréal.
Au micro de l’animateur Bernard Drainville, la Dre Mylène Drouin a cerné les grandes lignes de l’origine de cette maladie infectieuse.
«On n’a pas ce virus au Canada. Ce sont des souches qui se retrouvent en Afrique. Il y a deux types de souches. Une de l’Est, l’autre de l’Ouest. Ce qui circule en Europe actuellement, ce serait la souche de l’Afrique de l’Ouest.»
Il y a 17 cas de variole du singe qui sont sous enquête. Les résultats ont été envoyés au laboratoire de Winnipeg et la Ville de Montréal est en attente des résultats.
Ce sont principalement des hommes âgés de 30 à 55 ans ayant eu des relations sexuelles en eux qui sont touchés. La variole du singe n’est pas une infection transmissible sexuellement, à priori, mais elle se transmet principalement par contact direct ou indirect, ainsi que par gouttelettes.
La Dre Blouin se veut rassurante auprès de la population.
« Il ne faut pas paniquer. Vous pouvez aller faire l’épicerie et prendre le transport en commun. Ce n’est pas quelque chose qu’on va attraper dans nos activités quotidiennes.
« Ce qui est plus inquiétant, c’est que l’on n’a pas vu cette forme d’éclosion-là au Canada depuis toujours. C’est quelque chose qui est extrêmement rare. »
En complément, une entrevue avec le Dr Robert Pilarski, spécialisé en ITSS et VIH, Fondateur de la clinique médicale La Licorne.