Québec jette du lest et annonce la réouverture des restaurants et la reprise du sport pour les jeunes à compter de lundi ainsi que les salles de spectacles et les cinémas là partir du 7 février.
À la santé publique, on explique qu'il s'agit de favoriser la santé psychologique des Québécois.
Qu'en pensent les médecins qui eux se disent loin de voir la lumière au bout du fameux tunnel.
La Dre Amélie Boisclair, intensiviste à l’Hôpital Pierre-Le-Gardeur, rappelle que, jeudi dernier, la situation dans le réseau de la santé, avec près de 12 000 absents, était encore trop « difficile » pour annoncer des allégements. Six jours plus tard, c’est encore son point de vue.
« C'est l'impression du pareil au même. Nos lits sont occupés, nos patients sont malades. On essaie toujours d'en faire plus avec moins de ressources. Je comprends le principe de déconfiner pour la santé mentale, mais c'est définitivement une décision politique plus que de marge de manoeuvre dans les hôpitaux. »
« Ce n'est pas parce qu'en une semaine on a gagné beaucoup de marge de manoeuvre qu'on est en train de diminuer notre délestage et qu'on retrouve un personnel en pleine forme qu'on peut se permettre ces allègements-là. »