L'arrivée de travailleurs sociaux dans les postes de police du Québec a considérablement aidé le travail des policiers dans le cas d'opération qui concernent des personnes avec des troubles mentaux.
Le premier bloc de témoignages des audiences publiques sur la mort de la sergente Maureen Breau s'est achevé ce matin avec une présentation du capitaine Daniel Boulianne de la Sûreté du Québec.
Ce dernier a rapporté à la coroner difficultés auxquelles font face les agents sur le terrain avec des individus à l'état mental perturbé.
Il en ressort que les policiers ont souvent l'impression que leur avis sur le danger que peut représenter une personne en crise n'est pas assez pris au sérieux par les équipes médicales une fois le transfert à l'hôpital effectué, ce qui conduit souvent à une libération prématurée.
Les témoignages reprendront le 11 mars prochain à Trois-Rivières. Plusieurs dizaines de policiers de sections différentes seront notamment entendus.