Léonie (nom fictif), en est à sa dernière journée comme employée au CIUSSS-MCQ, à titre d'infirmière en santé au travail
Elle avait déjà prévu quitter la machine à la fin août, mais voilà que le refus de tous ses congés estivaux a devancé le processus.
Elle explique qu'avec LA réorganisation des tâches, le lien de confiance s'est brisée entre elle et le CIUSSS.
« On ne voit pas ici ce qui est apparenté en la santé au travail et les CHSLD. »
En quittant, Léonie laisse un bon montant d'argent sur la table, mais pour elle c'est sans importance.
« Je suis prête à avoir une baisse de salaire de 40 000$. J'ai décidé de me choisir au détriment de l'argent. »
Mais son départ fait en sorte qu'on frôle le bris de service en santé au travail alors qu'en février il y avait 8 infirmières dans le secteur, et en septembre il n'en restera plus que 3.
Voici une discussion que Léonie a fréquemment avec ses clients depuis l'annonce de son départ.
« "Qui va te remplacer" ben personne, "qui va venir faire les formations ici" je le sais pas.»
Et elle avoue que ce bris de service pourrait avoir de graves conséquences à long terme.
« Ça va augmenter le risque de maladies professionnelles. »