Les cégépiens démontreraient de grandes difficultés à écrire sans fautes, dévoile un article du Journal de Montréal. À la barre de l'émission Même le week-end, Élisabeth Crête aborde cette situation préoccupante.
Plus de la moitié des cégépiens estiment avoir besoin d'aide en écriture, selon les données que dévoile une enquête sur la réussite à l'enseignement collégial qui a sondé plus de 30 000 collégiens.
«Il y a 30 % des cégépiens qui considèrent avoir moyennement besoin de soutien» et «27 % d'entre eux évaluent avoir besoin d'un grand d'aide», précise Élisabeth Crête.
Les problèmes d'écriture pourraient s'avérer encore plus importants étant donné que ces résultats proviennent d'une autoévaluation des élèves sondés.
Certaines notions, qui en temps normal, devraient être acquises à la fin du primaire, poseraient encore problème à plusieurs étudiants. Patrick Moreau, enseignant en français et littérature au collège Ahuntsic, interviewé par le journal, souligne «qu'il y a des erreurs qui révèlent une ignorance tellement abyssale du code linguistique qu'on se demande vraiment comment ils sont arrivés jusque là», ajoute Élisabeth Crête.
«Il peut y avoir des copies qui contiennent jusqu'à 40 fautes. Ça équivaut à environ une erreur aux cinq mots», précise l'animatrice.
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