Le secrétaire général des Nations Unies veut pousser les banques à s'impliquer dans la protection de la biodiversité.
À la COP15, mercredi matin, Antonio Guterres a demandé aux institutions financières de donner un coup de barre dans leurs stratégies d’affaires.
ll souhaite qu'elles acceptent davantage de risques pour le financement des projets dans les pays en développement. Cela dit, il espère surtout qu'elles se retirent des projets qui drainent les ressources naturelles de la planète.
Antonio Guterres insiste pour dire que toutes les démarches de protection de la nature doivent s'effectuer dans le respect des droits de la personne.
En fait, il a plaidé pour la signature d’«un traité de paix» avec la nature, en précisant que celui-ci nécessitera d’importantes ressources financières et une meilleure lutte contre la crise climatique.
Rappelons que la COP15, qui est organisée au centre-ville de Montréal, rassemble 196 pays. Elle est considérée comme une tentative cruciale pour parvenir à un accord mondial sur la sauvegarde des écosystèmes et des plantes et animaux qui en dépendent. Elle vise bien entendu à mettre un terme à la perte de nature d'ici à 2030.