Les délais de justice, qui sont dangereusement en hausse, menacent de provoquer des milliers d’arrêts du processus judiciaire. D'ailleur, plusieurs professionnels du secteur, dont la bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau, sont inquiets face aux éventuelles répercussions sur les victimes.
Dans un article de Louis-Samuel Perron publié par La Presse, on peut lire qu’une grave pénurie de personnel ainsi qu’une guerre ouverte entre le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, et la juge en chef de la Cour du Québec, le système judiciaire est au bord du gouffre.
En effet, la mésentente entre M. Jolin-Barrette la juge Lucie Rondeau, qui concerne l'horaire des juges, pourrait sérieusement aggraver la situation. Celle-ci a d’ailleurs proposé une réforme qui suggère entre autres que les juges puissent disposer de plus de temps de délibérations.
Dans le texte de La Presse, il est écrit ceci : «Les 160 juges de la Cour du Québec au criminel et au pénal siègent désormais un jour sur deux (ratio 1/1), alors qu’ils siégeaient auparavant deux jours et délibéraient la troisième journée (ratio 2/1). Pour compenser la perte nette de 4617 jours d’audition par année, la juge en chef réclame l’ajout de 41 juges, mais Québec refuse net.»
-> En entretien avec l’animateur Luc Ferrandez, mercredi, la bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau, affirme que le système judiciaire est «au bord de la crise».
Elle souligne notamment qu’il est grandement sous-financé par le gouvernement.