On apprenait hier que, depuis le début de l'année, 68 employés ont démissionné de leur poste au sein de l'appareil municipal de Trois-Rivières.
C'est déjà 7 de plus que l'an passé et 30 de plus qu'en 2018, une situation de plus en plus difficile pour les employés municipaux.
Plusieurs commentaires, sous le couvert de l'anonymat, reçues par le 106,9 Mauricie font notamment mention d'un climat malsain.
« Nos supérieurs ne sont pas à l'écoute. Ils sont plus en reproches. C'est comme de la vieille gestion répressive »
« Moi aussi je suis à la ville de Trois-Rivières et on nous dit que l’on est remplaçable par n’importe qui »
« J'ai travaillé quelques mois à la ville de Trois-Rivières et effectivement je me suis pas sentie soutenue j'étais laissé à moi-même, les employeurs étaient trop occupés à former les nouveaux. Oui si c'est pas nous c'est un autre qu'ils vont prendre et c'est tout. »
Sur une équipe de 17 on est 9 à être partie pour l'ambiance
Des commentaires qui ont été confirmés par la présidente du Syndicat des Cols Blancs à la ville, Patricia Larouche.
« On a des directeurs, dans différentes directions, ils gèrent comme si c'était une entreprise privée. Les commentaires qui disent "si t'est pas content tu peux t'en aller" effectivement, ça se dit. »
Mme. Larouche explique d'ailleurs qui si la situation persiste, on se dirige tout droit vers des bris des services.
« En ce moment, si y'a pas de bris de service, c'est parce qu'il y a des gens qui compensent. »
Et elle ne passe pas par 4 chemins lorsque questionné sur la possible hausse du salaire des élus municipaux.
« Ça m'insulte pour les Cols Blancs, y'en a une maudite gang qui gagnent pas le salaire annuel d'un élu, qu'il a en tant qu'élu seulement (avec compte de dépenses). »