La Commission municipale du Québec conclue qu'aucun propos "misogynes" ou "racistes" n'ont été prononcés par un élu ou un employé de la ville, à la suite d'une enquête menée par la Direction des enquêtes et des poursuites en intégrité municipale.
Elle conclue aussi que les discussions entre les élus peuvent être houleuses, que le ton peut monter et qu'il y a des conflits de personnalités entre élus, mais que le terme "violence" est exagéré dans ces circonstances.
Cette enquête avait été déclenchée après que la conseillère municipale Pascale Albernhe-Lahaie ait tenu une conférence de presse le 22 août dernier.
Réactions de Pascale Albernhe-Lahaie
La conseillère est déçue du résultat de l'enquête de la Commission Municipale du Québec concernant la violence, le racisme et la misogynie à l'hôtel de ville.
Lors d'une conférence de presse au mois d'août, elle avait, entre autres, mentionné avoir peur de faire son travail en raison des propos "violents", "racistes" et "misogynes". L'enquête avait par la suite été ouverte.
Aujourd'hui les résultats ont été dévoilés et on y apprend qu'il n'y a jamais eu de racisme et de misogynie et que le terme "violence" était exagéré.
Mme. Albernhe-Lahaie entend prendre le temps de bien analyser le résultat de cette enquête.
Elle craint toutefois que le naturel revienne au galop, maintenant que l'enquête est terminée.