L'Union des producteurs agricoles (UPA) est victime d'une cyberattaque de type rançongiciel. Écoutez Martin Caron, le président général.
«Lundi matin, nous avons constaté que nos systèmes étaient paralysés. Des éléments ne fonctionnaient plus dans nos serveurs. Nous avons appris que c'était une cyberattaque. Le modus operandi : on rentre, on paralyse le système et on demande une rançon en échange d'une clé qui permet le décryptage du rançongiciel. Nous avons demandé l'aide d'un cabinet d'experts en cybersécurité. Actuellement, ils nous assistent sur les procédures. Ils évaluent les impacts. Ils seront responsables de renforcer les systèmes en place. Nous voulons d'abord évaluer [les dégâts] pour ensuite décider si c'est mieux de payer la rançon aux criminels...»
Dimanche, un logiciel de rançon a pris en otage l’ensemble des systèmes informatiques de l’UPA, qui est toujours paralysés.
Les 160 employés ne peuvent plus se connecter au réseau, selon La Presse. Les 23 organisations clientes du réseau de l’UPA sont aussi affectées.
Les auteurs de la cyberattaque sont inconnus, pour l’instant du moins.
Un rançongiciel cible les failles de sécurité d'une organisation pour voler ses données. Les auteurs de ce piratage exigent ensuite une rançon pour la récupération de celles-ci.
C’est la deuxième cyberattaque d’envergure survenue cette semaine au Québec, puisque le constructeur de véhicules récréatifs BRP (Bombardier) a également été ciblé.