Alors que la finale de la Coupe Stanley a été le théâtre de multiples blessures, Mario Langlois s'est questionné, mardi soir, sur le principe d'entrer des joueurs dans la formation malgré leur incapacité de jouer à leur meilleur niveau plutôt que de faire confiance à un jeune joueur en parfaite santé.
En compagnie de Guillaume Latendresse, il a élaboré sa question ainsi:
«Moi je pense qu'il y en a plusieurs qui font erreur, mais je ne parle pas de Tampa Bay, car je ne connais pas chaque cas, mais des fois, tu ne trouves pas que le côté héroïque d'amener un gars presque en chaise roulante sur la glace et de penser qu'il va être le héros du match ce n'est pas de la pensée magique?»
Pour l'ancien joueur et analyste, c'est difficile de répondre à l'affirmative avec les réussites des retours de Nazem Kadri et de Nick Paul cette saison. Il explique toutefois que dans le cas de Valeri Nichushkin, une fois que les médecins lui ont administré un traitement pour réduire la douleur, même si son pied est cassé, une fois à l'intérieur de son patin, il demeure en mesure de fonctionner sur la glace, dans un moment important, on en convient. Guillaume explique aussi que dans le cas de Brayden Point, la situation était différente.
«Moi je pensais que Brayden Point avait l'aine déchirée et qu'il ne pouvait pas patiner, mais dans une situation comme la sienne, lui il était inutile à son équipe. Quand il a joué le match, il nuisait davantage qu'il aidait, parce qu'on voulait le mettre sur la patinoire, mais il n'était tout simplement pas capable.»
Guillaume conclut en soulignant que dans une situation comme celle de Point, il abonde dans le sens de Mario, mais lorsqu'un joueur est en mesure de jouer à 80% avec les traitements, il privilégie le fait de faire jouer l'athlète.