Elvis, du réalisateur Baz Lurhmann, a été projeté en première mondiale, mercredi soir, au Festival de Cannes.
Catherine Beauchamp, du 98.5, y était. Au micro de Bernard Drainville, elle commente la projection.
Donc, Elvis, le film, est-ce que ça vaut la peine d’aller le voir ou pas?
« Je dis oui et non. J’ai plein de bémols… J’ai plein d’aspects qui m’ont un peu dérangés… Mais en général, c’est quand même un bon moment de cinéma. »
L’histoire relate la montée vertigineuse des années 1950 du jeune Elvis Presley (Austin Butler) jusqu’à sa descente aux enfers au milieu des années 1970, mais vue par l'entremise du regard de son gérant, le colonel Tom Parker (Tom Hanks).
« Le problème du film, c’est que ça dure 2h30. C’est un peu trop long. J’aurais enlevé un gros 30 minutes. Je trouve aussi que Baz Lurhmann, qui a fait un grand chef-d’œuvre avec Moulin Rouge, n’a pas été capable de centraliser une vision.
« Outre la relation entre les deux (Elvis et Parker), on voit un peu ce qui s’est passé avec Priscilla, on voit aussi une espèce de toile de ce qu’étaient les États-Unis à l’époque… Je pense qu’on a voulu en faire un petit peu trop et on a rendu un Elvis moins, peut-être... sale ou sombre, que ce qu’il était devenu. »
En offrant une bande sonore avec des artistes plus jeunes et en ayant les chansons légendaires d’Elvis, cet élément risque de rallier tout le monde.
« L’aspect le plus réussi du film, c’est vraiment la musique. »