Une entreprise de Drummondville lance un cri du coeur et dénonce le quasi-monopole octroyé par le gouvernement.
Autobus Thomas s'estime lésée par le gouvernement qui n'en a que pour Lion électrique avec son programme d’aide pour promouvoir l’achat d’autobus électriques.
Autobus Thomas n'est pas éligible au programme puisqu'une composante des fenêtres est fabriquée aux États-Unis alors que le gouvernement exige que les autobus électriques soient entièrement assemblés au Canada.
L'entreprise, qui embauche une trentaine de personnes, a vu son chiffre d'affaires baisser de 80% depuis le mois de juillet.
La vice-présidente des opérations chez Autobus Thomas Véronique Dubé déplore que ses ventes fondent au profit de compétiteurs...
Le gouvernement négocie
Par courriel le cabinet du ministre des Transports a fait savoir au 106,9 que le des discussions étaient toujours en cours avec Autobus Thomas pour "explorer la possibilité d'augmenter le contenu canadien et ainsi soutenir davantage l'entreprise dans cette transition électrique".
"Le MTQ (transports) et le MEI (économie) ont présentement des discussions avec Autobus Thomas pour explorer la possibilité d'augmenter le contenu canadien et ainsi soutenir davantage l'entreprise dans cette transition électrique. Nous allons laisser les négociations se poursuivre."