Si les chevreuils se rapprochent de plus en plus des milieux urbains, surprennament le nombre d'accidents lui a diminué.
Les chevreuils sont de plus en plus intrépides, mais ne semblent pas provoquer plus d'accidents.
Entre 2018 et 2020, le nombre d'accidents qui implique un chevreuil a baissé de 20%, une baisse qui remonte à avant la pandémie
Et attention la période la plus accidentogène arrive prévient le biologiste de la faune terrestre en Mauricie Vincent Rainville.
« Au printemps par exemple, les cerfs de Virginie vont commencer à quitter leur site d’hivernage et ils vont souvent avoir à traverser des routes. Évidemment ça peut occasionner des collisions routières. Il y a aussi plusieurs cerfs qui vont se rapprocher des routes à la fonte des neiges pour aller chercher du sel et du calcium pour leur besoin métabolique. Ça les rapproche donc des routes en général. »
M. Rainville explique que, non, ce n'est pas une illusion, les cerfs de Virginie s'habituent de plus en plus à la présence humaine ce qui cause en partie les accidents de la route.
« C’est une espèce qui s’acclimate assez bien aux zones périurbaines. Quand on nourrit les animaux, ils s’habituent à la présence humaine. Et ça c’est un des problèmes sur lesquels ont met beaucoup d’énergie pour sensibiliser les gens parce qu’en créant des cerfs habitués à la présence humaine, on les rapproche de nous. Ensuite, on est beaucoup plus sujet à avoir des accidents routiers ou des contacts avec des maladies. »
Évidemment vu leur présence plus importante au Centre-du-Québec qu'en Mauricie, le nombre d'accidents est aussi plus élevé.