Les enseignants et éducateurs spécialisés « non qualifiés » sont de plus en plus nombreux dans le réseau québécois. Il ne s'agit toutefois pas d'une mauvaise chose, selon Myriam Ségal.
Écoutez la chroniqueuse s'exprimer sur le sujet, samedi, au micro de Denis Lévesque.
«Dans le temps, tu avais un bac, tu suivais un petit cours de pédagogie. On avait des professeurs passionnés par leur matière qui voulaient la transmettre. Là, on a des techniciens des sciences de l'éducation. C'est très bien, mais ce n’est pas mauvais d'avoir des passionnés qui sont non qualifiés. À l'époque, on était formés par des gens non qualifiés, et en sortant de l'école, on parlait français, puis on savait compter. Alors, l'obsession du diplôme, il faut s'en méfier. Et je trouve que le terme non qualifié a quelque chose de méprisant et ça me pue au nez.»