Le conflit entre les 1200 débardeurs du Port de Montréal et leur employeur continue de faire des vagues. Les débardeurs se sont prononcés à 99,7 % contre l'offre qui avait été qualifiée par l'employeur de globale et finale.
Est-ce qu'il y aurait moyen de régler ce conflit?
Philippe Cantin en discute avec Michel Murray, le conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique.
Pourquoi l'offre a-t-elle été refusée par une telle marge?
«C'est la même offre que celle déposée au mois de juin qui a été refusée par nos membres par scrutin secret à la même hauteur. Ils l'ont redéposée, un peu modifiée, au mois de septembre. Ça a été rejeté par scrutin secret à la même hauteur. Et là, ils nous ont dit: 'C'est une offre finale globale. Ça n'avait pas été négocié. C'est une offre qui nous a été acheminée par courriel. Et quand on ne veut pas négocier une entente à l'amiable avec son partenaire syndical, c'est ce que ça donne.», explique Michel Murray.»
«L'employeur avoue son échec en faisant un lock-out et en disant au gouvernement: interviens le plus rapidement possible.»
Le syndicaliste estime que la compagnie fait preuve de désinformation en disant que les syndiqués pourraient gagner jusqu'à 200 000 $ par an.
On l'écoute...