Le président russe Vladimir Poutine a averti que si l'Ukraine bombardait son pays avec des missiles à longue portée fournies par l'OTAN, cela équivaudrait à une déclaration de guerre de l'OTAN contre la Russie, modifiant la nature du conflit.
Écoutez Ferry De Kerckhove, ex-diplomate et professeur à l’Université d’Ottawa, faire le point au micro de Philippe Cantin.
Doit-on craindre les propos du président russe?
«Il faut toujours s'inquiéter des déclarations de Poutine, mais il faut aussi en prendre et en laisser [...] Mais Poutine ne va pas enclencher une guerre massive contre l'OTAN, même à la veille d'une élection américaine, parce que c'est vraiment le moment de faiblesse [...] Je ne pense pas que Poutine, dans le contexte actuel, puisse se permettre autre chose que, premièrement, d'aboyer, deuxièmement, essayer de reprendre Koursk, et troisièmement, infliger aux Ukrainiens de plus en plus de démolition massive parce qu'il en a beaucoup plus les moyens que la riposte ukrainienne.»