Les négociations entre Air Canada et l’Association des pilotes de ligne (ALPA), qui représente plus de 5200 pilotes d’Air Canada et d’Air Canada Rouge, se poursuivent, mais «s’approchent d’une impasse».
Les pourparlers achoppent entre autres sur des points clés comme la qualité de vie, la rémunération et les pensions.
Pour en parler et mieux comprendre le conflit, Philippe Cantin accueille Hugo Desrochers, porte-parole francophone de l’Association des pilotes d’Air Canada et pilote chez Air Canada depuis 16 ans.
Les pilotes canadiens sont payés environ 50% de moins que leurs homologues américains. La dernière grève remonte à 1998... Elle avait duré 10 jours… C’est ce qui s’en vient le 18 septembre si une entente n’est pas conclue d’ici là. L’employeur déclaré avoir proposé des augmentations de salaire totalisant 30 % d’ici 2027.
«On ne commentera pas, évidemment, ce que la compagnie a pu dire aux médias. Par contre, ce que je peux vous dire de notre côté, c'est qu'en étant sous l'emprise d'un contrat de dix ans qui n'a jamais palié par rapport à l'inflation et aussi avec les nombreuses concessions que nous avons faites dans le temps de la COVID, il y a des gains majeurs qui doivent être faits.
«Effectivement qu'on doit avoir du rattrapage et on parle beaucoup de salaires. Mais ce qui est important, c'est que nos pilotes, ils ont besoin aussi de la qualité de vie. Vous savez, nous autres, on ne peut pas allier travail et ainsi que famille d'une manière facile. Alors pour nous c'est important d'aller faire des gains. On ne parle pas juste de salaire ici.»