Les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ont rejeté, vendredi, à 61%, l'entente de principe avec le gouvernement pour le renouvellement de leur convention collective.
Que manquait-il à cette proposition pour que les membres votent en sa faveur? Ariane Benoit, infirmière depuis 1978, aborde la question, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«Essentiellement, la mobilité, ça ne va pas avec continuité. C'est ça qui est le cœur de l'histoire. Ça a toujours existé des équipes volantes. Mais maintenant, plus ça va, plus on veut carrément que des gens, qui sont sur des postes où ils ont développé une expertise, soient envoyés travailler dans des départements qu'ils ne connaissent pas et pour lesquels ils n'ont pas nécessairement l'expertise, les connaissances et l'expérience. Donc ça, c'est là où le bât blesse pour les infirmières, et c'est quand même important.»
Écoutez-la discuter de l'importance de plutôt se concentrer sur l'attraction et la rétention des infirmières...
