Crise en Haïti
Le Premier ministre Ariel Henry, contesté et confronté à une vague de violence des gangs dans son pays, a accepté hier de démissionner.
Le président de la Communauté des Caraïbes en a fait l'annonce au terme d'une réunion consacrée à la crise politique du pays.
De plus, un accord de gouvernance transitoire ouvre la voie à une transition pacifique du pouvoir.
Sans président ni Parlement, Haïti n'a connu aucune élection depuis 2016.
Chaos, je pense que c'est le bon mot. Haïti qu'il y a dans le passé a connu son lot de tragédies, de catastrophes et d'épisodes douloureux, mais là, on assiste depuis quelques mois, et en particulier depuis quelques semaines à la conjonction presque parfaite d'une crise politique, d'une crise sécuritaire, d'une crise économique, d'une crise humanitaire. Et là ça a atteint des proportions absolument inégalées. Tellement que le pays, au cours des derniers jours, on le disait, était au bord carrément de la guerre civile et la population est dans un état de détresse aiguë.