Les éloges envers l’ancien premier ministre Brian Mulroney se succèdent depuis l’annonce de son décès jeudi, avec l'héritage considérable qu'il a laissé au Canada.
Mais que reste-t-il, sur le plan politique, du Parti progressiste-conservateur, aujourd’hui, chez le Parti conservateur du Canada?
Alain Rayes, député indépendant de Richmond-Arthabaska, se penche sur le sujet, samedi, à l'émission Même le week-end.
Il compare notamment les valeurs mises de l'avant par le Parti progressiste-conservateur, et celles du Parti conservateur, né d'une alliance entre l'Alliance canadienne et le Parti progressiste-conservateur.
«C'est clair que la question environnementale, avant même qu'on parle des changements climatiques, c'était une préoccupation pour Brian Mulroney. Si on compare aujourd'hui, je pense que personne ne pense que l'environnement est une préoccupation pour le parti actuel du Parti conservateur. C'est la même chose au niveau des enjeux sociaux. Que ce soit des questions sur l'avortement, les questions sur l'aide médicale à mourir.»
Écoutez-le discuter aussi de l'homme politique qu'était Brian Mulroney, dont la «façon de faire de la politique» a largement été soulignée ces derniers jours...