Nous sommes à la fin février, début mars. C'est donc le début du festival Montréal en lumière.
L'édition de 2024 sera la dernière, avec à sa tête, le directeur général Jacques Primeau qui est accueilli par Catherine Beauchamp et Patrick Lagacé.
«C'était la première fois qu'il y avait une tournée promotionnelle pour vendre l'hiver, organisée avec le ministère du Tourisme du Québec, cet automne. Il y avait différents festivals: le Carnaval de Québec, il y avait nous, puis Tourisme Montréal. C'est la première fois qu'ils faisaient une campagne pour vendre l'hiver», souligne Jacque Primeau.
Et même si l'hiver est un peu aux abonnés absents présentement, Jacques Primeau n'envisage pas de problèmes.
«Montréal en lumière ne repose pas sur de la glace, sur de la neige. On a, par exemple, un sentier de patin qui ouvre jeudi, sentier de patin qui est bon jusqu'à plus dix degrés Celsius. Une patinoire réfrigérée à l'esplanade tranquille qui est bonne aussi jusqu'à dix degrés. On peut très bien vivre, même très, très bien, à se promener à cinq ou six degrés, puis d'aller manger, d'aller se promener, d'aller écouter de la musique, d'aller voir la lumière, justement. Nous, jusqu'à dix degrés, pas de pluie, ça va.»
Et il pense que des décisions à venir vont pérenniser certaines installations.
«C'est sûr qu'à partir du moment où, par exemple, la rue Ste-Catherine va devenir piéton permanent, ce qui devrait arriver probablement bientôt. C'est dans l'air... Je ne sais pas la date, mais c'est un dossier à surveiller. C'est pas un scoop, mais c'est une prévision d'un scoop qui va arriver bientôt.»
«Si on prévoit à long terme, c'est là qu'on peut penser à des installations un peu plus permanentes qui permettraient justement d'avoir une vie extérieure. Moi, je pense que Montréal en lumière a participé, avec le patin comme emblème de Montréal, à quelque chose qui doit être vu justement en fonction des changements climatiques, par exemple les patinoires extérieures.»
On écoute Jacques Primeau...