L’utilisation de l’arrêt Jordan n’a pas été autorisée dans le dossier de Roger Arpaïa.
L’homme de 75 ans qui purge une peine de 5 ans de prison pour des abus sexuels sur une mineure de moins de 9 ans devra donc subir un procès pour d’autres agressions sexuelles ayant eu lieu entre 1978 et 1984 sur une autre plaignante d’âge mineur.
La juge Annie Vanasse a conclu ce matin au palais de justice de Trois-Rivières que les délais retenus par La Défense pour l’utilisation de l’arrêt Jordan n’étaient pas tous raisonnables.
Sur les 36 mois de délais mis en avant par l'avocate de la Défense Pénélope Provencher, 25 ont été retenus, ce qui ne permet plus l'application du recours.
La magistrate a aussi évalué qu’il n’y avait pas eu d’effort soutenu de la part de La Défense pour réduire ces délais au maximum.
Le deuxième procès de Roger Arpaïa s'est donc ouvert ce matin à Trois-Rivières avec le témoignage de la plaignante. En tout, trois personnes témoigneront contre l'accusé.