Il reste environ 48 heures à la COP 28 qui se déroule présentement à Dubaï. Sera-t-il possible d'arriver à un accord au sujet de l'énergie fossile?
Le journaliste spécialisé en environnement au Devoir, Alexandre Shields, aborde la question, dimanche, avec Jérémie Rainville.
«C'est un peu particulier parce que lors d'une COP, le mécanisme fait en sorte que souvent on va régler les questions les plus litigieuses, dans les dernières heures. Même que souvent, on va jouer en prolongations. Donc, ça se pourrait très bien que ça aille jusqu'à mercredi dans la nuit. Est-ce qu'on va aller vers une sortie ou une réduction de notre consommation d'énergies fossiles? L'écart entre ces deux termes dans la déclaration finale, bien sûr, fait une énorme différence sur ce qu'on va décider de faire par la suite.»
Le journaliste souligne toutefois que, malgré les mesures qui seront évoquées dans l'accord, il n'y a aucune obligation légale, pour les pays, de concrétiser leurs engagements. «Mais ce qui est surtout important, c'est le signal qui est envoyé au secteur privé et aux États, c'est-à-dire de rehausser l'ambition des villes et des municipalités, un peu partout dans le monde, par exemple, au Québec.»