Le père de la fillette de Granby, dont la mort à l'âge de sept ans en avril 2019 avait secoué le Québec, a été libéré de prison. Il ira en maison de transition jusqu'à sa libération le printemps prochain.
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L'animateur du Québec maintenant, Patrick Lagacé, avait suivi de près le dossier en 2019.
«Ce gars-là est un expert pour dire ce que les experts veulent entendre aux travailleuses de DPJ, aux juges, aux avocats, aux avocates. Il disait exactement ce qu'il fallait pour retrouver la garde de son enfant. La grand-mère était la seule et elle se faisait traiter de folle. Elle disait: "Je connais mon fils, vous ne le connaissez pas, On va tous le regretter." Elle a eu raison. Donc, quand je vois que la Commission des libérations conditionnelles se réjouit des changements de ce monsieur-là, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce que la grand-mère disait avant qu'il laisse sa fille subir ce qu'elle a subi.»
«On parle d'un cabochon à ce point cabochon que quand son enfant est né, on parle d'un poupon-là, quand le poupon pleurait la nuit, il le laissait pleurer. Puis quand sa mère, la grand-mère, disait: "Ben voyons, faut que tu t'en occupes, c'est un bébé", il disait: "Non, il va comprendre que la nuit on dort". Quand t'es cave de même, je vois pas dans quel univers parallèle tu ne deviens pas cave après ça. Quand t'es cave de même, puis qu'après ça, tu laisses ta fille mourir dans les circonstances que l'on sait. Excuse-moi là, mais ce qu'il regrette, à mon avis, c'est d'avoir été condamné, d'avoir perdu sa liberté. Et maintenant, comme dans le passé, c'est ma théorie, il va dire ce qu'il faut dire pour sortir.»
