Ça fait huit jours que les membres de la Fédération autonome de l’enseignement sont en grève. Samedi, la FAE a déposé une contre-offre dans l’espoir de trouver un terrain d’entente.
Mais la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, estime que « le syndicat reste sur ses positions et n’a rien mis dans sa contre-offre concernant la souplesse ».
Visiblement, on est loin d’une entente.
Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement, réagit au micro de Patrick Lagacé.
Qu'est-ce qui achoppe?
«Madame LeBel l'a dit. La souplesse, semble-t-il. On aurait souhaité laisser les tables travailler et ne pas transposer le débat dans l'espace public.»
Cette dernière estime que la FAE a été très claire la semaine derrière quant à ses positions.
«On avait une espèce d'entente qu'on n'allait pas sortir sur la place publique. Moi, j'avais compris qu'on se passait de commentaire et qu'on laisserait les gens travailler, mais une fois que j'ai dit ça, ça a sorti ce matin et on s'est mis en réaction. C'est tout. Mais en ce moment, chaque fois que l'on sort sur la place publique, de la même manière que Monsieur Legault est sorti vendredi, ça met toute sorte de friture sur la ligne.»
Et quelles sont les chances que les enfants retournent à l'école avant Noël?
La présidente ne veut pas présumer de rien à ce sujet, mais avec le Front commun qui sera en grève dans la semaine du 11 décembre, elle estime que sera très difficile de revoir les enfants en classe à ce moment.
On l'écoute...