Les Canadiens ont visiblement fait leur choix en prolongeant leur contrat de Samuel Montembeault. Mais le Québécois, âgé de 27 ans, est-il un vrai no 1 dans la ligue?
«Faudrait qu’on m’explique c’est quoi un no 1 dans la LNH maintenant. Plusieurs équipes travaillent à deux gardiens. Ce n’est pas une supervedette, mais il est solide et peut garder 50 matchs dans la LNH. Mais c’est dur de le dire tant qu’il n’a pas joué ces 50-55 matchs. C’est difficile de se prononcer, car il ne joue pas encore avec une équipe compétitive...»
L'ère des contrats à la Henrik Lundqvist ou à la Carey Price semble chose du passé. Il y eu les lucratifs ententes de Andrei Vasilevskiy ou Sergei Bobrosvky plus récemment, mais on parle désormais d'exceptions qui confirment la règle.
«Des gardiens qui vont gruger 10 M$ sur la masse salariale, je pense qu'on ne verra plus ça. Et ce n'est pas parce qu'ils ne le méritent pas, c'est juste que la charge de travail est tellement grande sur les gardiens, c'est impossible de demander à ton gardien de jouer 60 matchs année après année et espérer voir ce même athlète ne pas diminuer ses performances dans les séries...
«La dernière fois qu'un gardien a joué 60 matchs et a soulevé la coupe Stanley, c'est Jonathan Quick en 2012... on frappe à la porte de 2024.»