Le congrès de Québec solidaire, ce dimanche, s'annonce bien chargé pour les membres de la formation politique. Effectivement, ils décideront de la remplaçante de Manon Massé comme co-porte-parole féminine et Gabriel Nadeau-Dubois, qui hésite à se représenter à la tête du parti, fera face à un vote de confiance.
Quels changements se préparent pour Québec solidaire? C'est la question sur laquelle se penchent Amir Khadir, ancien co-porte-parole de Québec solidaire, et Éric Montigny, directeur scientifique de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, au micro de Jérémie Rainville.
Ils abordent par ailleurs les défis de la formation politique.
Le parti, qui remet en question le système capitaliste, se heurte notamment à la difficulté de prôner ces idées, tout en allant chercher un plus grand soutien de la part du public.
«Il ne faut pas qu'on soit obsédé par les sondages et la popularité à court terme. Il faut se centrer sur ce qu'on pense être le mieux pour notre société, pour la politique, pour l'environnement et avec le temps, c'est cette sincérité, cette ténacité, cette capacité d'affronter les difficultés qui vont remporter la confiance de la population.»
De son côté, Éric Montigny, directeur scientifique de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, souligne que Québec solidaire serait en mesure d'aller chercher une plus grande base électorale. Il indique aussi que le parti mène déjà des actions en ce sens, avec un certain virage dans leurs priorités, dont les enjeux liés au revenu.