Il est écrivain, poète, travailleur social et slameur et il se prépare à partir en tournée dans le cadre de son deuxième spectacle solo intitulé «En marge du texte».
David Goudreault était l'invité de Catherine Brisson à l'émission En coulisses vendredi.
Après le succès retentissant de son premier spectacle, l'artiste de Trois-Rivières promet quelques nouveautés et quelques thèmes qui seront différents cette fois. Le tout, avec encore plus d'humour et de poésie.
«Le premier spectacle aussi avait sa dose d'humour et de poésie. Je dirais que c'est plus affirmé. Les numéros d'humour sont plus humoristiques. La poésie est là. J'ai des textes de Saint-Denys Garneau, je fais des clins d'oeil à un Hébert, Réjean Ducharme entre autres. Je récite même du Rimbaud. Mais j'ai ajouté premièrement du piano, ce qui est ce qui est nouveau. Je me suis donné le défi d'apprendre le piano en un an, puis c'est très difficile. Je ne suis pas un virtuose, mais je joue. Je ne suis pas un pianiste, mais je joue un peu de piano. Donc, dans le spectacle, on a ajouté ça et il y a, je dirais, des thèmes beaucoup plus actuels, il y a des numéros plus personnels.»
La poésie, donc, sera au coeur de ce deuxième spectacle. Une poésie que Goudreault cherche à rendre plus atteignable, plus démocratique.
«J'essaie effectivement, sans la désacraliser complètement ou sans la galvauder à tout va, de la rendre accessible au plus grand nombre. De montrer aussi qu'il y a des auteurs parfois qu'on connaît mieux qu'on ne le croit. Et il y a juste un peu l'expression, si on veut rester dans le domaine de la poésie, de la métaphore, c'est un peu de travailler le rapport à la littérature du monde, c'est un peu de forcer. C'est-à-dire les gens viennent parce qu'ils connaissent mes textes ou ils aiment le côté humoristique, ma personnalité, peu importe. Et à travers ça, ils vont écouter un texte de Claude Gauvreau ou entendre un extrait de la vie d'Anne Hébert... et peut-être s'y intéresser.»