Si l’inflation baisse moins vite que prévu, c’est que certaines entreprises ont profité du contexte pandémique pour augmenter leurs prix plus souvent et plus substantiellement qu’elles pouvaient le faire auparavant, selon le sous-gouverneur de la Banque du Canada, Nicolas Vincent.
C’est ce qu’on apprend dans un article de La Presse.
Les entreprises nourrissent l’inflation, car il est plus facile désormais d’augmenter les prix par rapport à l’époque, souligne le chroniqueur économique de Cogeco Média, François Gagnon, à l’émission de Nathalie Normandeau.
C’est le cas des grands marchés d’alimentation. Cela dit, les bannières en alimentation n'ont pas augmenté leur marge brute, qui est demeurée entre 3 et 4 pour cent.
«Il y a bel et bien une inflation alimentaire. C’est beaucoup plus facile d’augmenter les prix, sans que ça coûte une fortune à l’entreprise. À partir d’un ordinateur central, une compagnie peut changer les prix instantanément. […] Ce n’est pas nécessairement les distributeurs comme IGA ou Métro qui sont fautifs, mais fort probablement le fabricant, le transformateur.»