Certes, Anthony Rota a démissionné de son poste de président de la Chambre des communes, mardi. En effet, le premier ministre a offert des excuses. Or, ce dernier aurait pu en dire beaucoup plus, selon le chroniqueur Philippe Cantin.
Rappelons que dans le cadre de la visite du président ukrainien au Parlement canadien, vendredi, il avait invité un ancien soldat ukrainien ayant combattu dans une division nazie. Qui plus est, cet ancien soldat de 98 ans a été acclamé par les parlementaires et les nombreuses autres personnes présentes.
Cette gaffe monumentale s’est avérée très embarrassante pour le gouvernement et, bien entendu, pour le premier ministre. Ce dernier a finalement offert des excuses, mercredi, au nom du Parlement.
«C’est une erreur qui a mis le Parlement et le Canada dans un embarras profond, a-t-il dit. Cette erreur est une horrible violation de la mémoire des millions de personnes qui ont péri dans l’Holocauste et est profondément blessante pour les Juifs.»
À l’émission de Patrick Lagacé, écoutez l’analyse du chroniqueur Philippe Cantin.
«Justin Trudeau n’avait pas le choix. En revanche, le premier ministre aurait pu aller plus loin. Il aurait dû s’excuser plus tôt […] Il aurait pu assumer ses excuses de manière plus personnelle.»
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