Le maire de Laval Stéphane Boyer à dénoncé, lundi, un sous-financement de la lutte aux crimes armés sur son territoire et une injustice quand il se compare avec Montréal.
Fait étonnant: il a dénoncé le gouvernement caquiste alors que François Bonnardel, le ministre de la Sécurité publique, était à ses côtés pour annoncer une aide financière trois fois moindre que ce que demandait le maire lavallois aux dernières élections.
Au micro de Patrick Lagacé, Stéphane Boyer maintient sa position.
«L'année dernière, le gouvernement du Québec avait annoncé une aide de 250 millions $ à la Ville de Montréal pour les aider à embaucher plus de policiers. À Laval, on a un nombre de meurtres et un nombre d'événements avec les armes à feu très comparable à ceux de Montréal, au prorata de notre population.»
Le maire de Laval avait d'ailleurs contacté, l'an dernier, la ministre de la Sécurité publique pour lui manifester son «insatisfaction vis-à-vis ce que je considère comme étant une injustice. À défi égal, Laval devrait recevoir une aide égale.»
Le maire Boyer a depuis eu des discussions avec le nouveau ministre de la Sécurité publique, à qui il «demandait 60 millions $, ce qui équivaudrait à une aide comparable à celle de Montréal, au prorata de notre population.
«Un an plus tard, on reçoit une somme trois fois moins importante. Évidemment, je suis reconnaissant du 20 millions de dollars, mais pour moi, c'est une injustice. La vie d'un Lavallois ne vaut pas moins que celle d'un Montréalais et c'est ce que j'ai souligné en conférence de presse.»
On l'écoute...