Les données des 17 dernières années indiquent qu’un enfant sur cinq sera signalé à la DPJ au Québec.
Mais au Nunavik, on compte dix fois plus d’enfants en famille d’accueil que dans l’ensemble du Québec et les services sociaux doivent intervenir d’une façon ou d’une autre dans la vie de six fois plus d’enfants.
Pour commenter la situation, l'animateur Patrick Lagacé discute avec André Lebon, ancien vice-président de la Commission spéciale sur les droits des enfants et et la protection de la jeunesse.
«Le Nord, c'est un peu le tiers monde du Québec, même si on est au Québec. Le Nunavik, c'est la puissance 10 des problèmes sociaux, parce que c'est la puissance dix des facteurs de risque d'une population.»
On parle ici de tentatives de suicide, de taux de suicide, de grosesses à l'adolescence, de pauvreté, de surpopulation dans les maisons...
Écoutez André Lebon.