Un groupe de chercheurs universitaires canadiens et américains en travail social a publié une étude dans laquelle on apprend que près d’un enfant sur cinq est signalé à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Par ailleurs, l'étude indique qu’un enfant sur dix sera pris en charge par les services sociaux. Un enfant sur vingt sera placé hors de son milieu familial.
La Presse a publié un article jeudi matin, sur ces faits troublants.
Ce qu’on retient notamment de cette enquête, c’est que les trous dans notre système d’aide psychosocial et le manque de services sociaux inondent la DPJ de cas qui ne devraient pas faire l’objet de signalements à son endroit.
La négligence ne devrait pas être du ressort de la DPJ, selon l’animateur Patrick Lagacé.
Par conséquent, des cas lourds de maltraitance et d’agression passent parfois sous le radar…
À l’émission Le Québec maintenant, écoutez Catherine Lemay, Directrice nationale de la protection de la jeunesse depuis mars 2021.
«On compte sur les collaborations de ce genre. Bien franchement, on suit les données annuelles et quotidiennes, mais on n’est pas encore dans des systèmes d’information qui nous permettent de faire de grandes analyses comme ça. […] Depuis plus de deux ans, on travaille à ce que la DPJ redevienne une loi d’exception. Le défi est d’avoir la capacité de répondre aux besoins de tous les enfants en temps opportun et en intensité.»
Sur le même sujet, veuillez également écouter les propos d’André Lebon, ancien vice-président de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, à l’émission de Luc Ferrandez.