Le premier ministre Justin Trudeau a lancé une bombe diplomatique, lundi, quand il a révélé que l’Inde a été impliquée dans l’assassinat d’un citoyen canadien de confession Sikhe, en sol canadien. Ses affirmations étaient alors basées sur des informations crédibles des services de renseignements canadien. Les relations Canada-Inde étaient déjà froides, elles sont désormais au point neutre.
Hardeep Singh Nijjar militait ouvertement pour la création d’un État sikh en Inde.
Écoutez Richard Fadden, ancien patron du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) au micro de l’animateur Patrick Lagacé.
Ce dernier tente d’expliquer comment les choses se sont déroulées…
«Les premiers ministres ont tendance à avoir un seuil assez élevé avant d'accepter les renseignements comme justification pour une action. Alors, si j'avais à deviner, je dirais qu'il y a eu quelques réunions entre le premier ministre, son personnel ainsi que ceux du SCRS et de la GRC, pour pouvoir vérifier, dans la mesure du possible, la véracité de ces informations.»