La langue. Sujet intarissable. Et c'est ce dont discute l'équipe de Sans réserve, maintenant que l'on a appris que 50% de la population québécoise est capable de soutenir une conversation en anglais.
Écoutez l'équipe de Sans réserve commenter un autre dossier touchant la langue parlée au Québec.
«Je serais très curieuse de tester ça, dit Geneviève Pettersen. C'est quoi le niveau de la conversation?»
Elle se souvient de la «pire erreur de sa vie» quand elle a accepté de faire une entrevue à la CBC lors de la parution de son premier livre.
«Je suis morte huit fois en dedans. Huit fois! Non seulement, j'étais morte de stress, je ne comprenais rien et je m'exprimais comme une chaudière.»
«Quand tu as un bilinguisme fonctionnel, que tu es capable de comprendre, ça va bien, oui. Tu comprends un peu ce qui se passe dans le film, mais si on te met sur un stage, ce n'est pas pareil. Ça m'est arrivé en politique. La honte», souligne Luc Ferrandez.
Pour sa part, Philippe Léger s'en prend à une certaine forme d'obsession.
«Cette obsession de parler en anglais de façon parfaite au Québec, de ne pas avoir d'accent, moi, je trouve ça ridicule», dit-il.
Une certitude: le français recule partout au Québec et ailleurs au Canada.
On les écoute...